Dans ce cas l’intervention chirurgicale ne nécessite pas de laparotomie, elle consiste à déployer dans l’anévrysme une prothèse vasculaire miniaturisée et renforcée d’un stent (ressort métallique). Cette endoprothèse est introduite par des artères plus facilement accessibles (artères fémorales au pli de l’aine le plus souvent).
Dans ce cas la prothèse n’est pas fixée par une suture mais par sa force radiale, les critères anatomiques sont plus restrictifs dans ce cas car la prothèse nécessite une zone d’aorte saine plus longue pour maintenir l’étanchéité.
Dans certain cas anatomiques moins favorables, il est nécessaire d’utiliser une endoprothèse dite « fenestrée » faite sur mesure dont le déploiement plus délicat est limité à un nombre restreint d’équipes « expertes ».
La durée de l’intervention est variable en fonction de la complexité technique de l’acte. La durée du séjour dépend des suites opératoires. Elle est souvent plus courte que pour le traitement chirurgical, en moyenne 2-5 jours.
Les risques opératoires sont largement dépendants de l’état de santé préexistant, le traitement par endoprothèse aortique est moins invasif, le risque opératoire est donc dans ce cas moins important.