Historique
Le pontage artériels est une technique chirurgicale qui fut développée en France, avec en 1948 le Dr Kunlin qui réalisa le premier pontage fémoro-poplité avec autogreffe veineuse (en utilisant le veine du patient), plus tard en 1952 le Dr Blakemore remplaça pur la première fois une aorte rompu par prothèse synthétique.
Technique chirurgicale
Dans tous les cas, la technique consiste en un « pont » permettant de contourner l’artère malade par l’implantation d’un greffon de synthèse (prothèse) ou greffon biologique (veine autologue ou greffe vasculaire), le choix du type de greffon à utiliser dépendra de la localisation des lésions, aussi le contexte d’infection fera préférer un greffon biologique.
Celui-ci sera implanté sur un zone d’artère saine au-dessus et au-dessous de l’artère thrombosée ou dilatée, permettant un shunt complet de l’artère pathologique.
Il faut donc coudre le greffon au niveau de l’artère avec des fils non résorbables pour réaliser les anastomose proximale et distale.
Gestes associés
Celle-çi peut être associé à des gestes complémentaires comme la dilatation des artères afférentes ou efférentes du pontage, ainsi que la réalisation de fistule artério-veineuse afin d’améliorer la perméabilité du pontage à moyen et long terme.
En pratique
Cette intervention, nécessitant souvent plusieurs abords chirurgicaux, va entraîner une hospitalisation de 4 à 5 jours du patient afin de surveiller la cicatrisation et contrôler le bon fonctionnement du pontage (souvent par écho-doppler avant la sortie du patient).